Par l’effet d’une pénalisation accrue et de la médiatisation qui l’accompagne, le « droit des catastrophes » ne cesse de se développer. Les conséquences d’un accident industriel ne se limitent désormais plus aux enquêtes techniques et aux développements civils, liés à l’indemnisation des victimes, mais se doublent le plus souvent d’une enquête pénale qui prend la prééminence sur les autres.

Grands crashes aériens, explosion de l’usine AZF… nous avons vécu de l’intérieur les plus grands procès d’accidents technologiques de ces quinze dernières années. Nous y avons développé une méthodologie également applicable aux accidents plus modestes — du travail, de transports… Et notre expérience de collaboration avec des ingénieurs de toutes les disciplines nous a donné le goût et la capacité d’appréhender la dimension essentiellement technique de ces dossiers.

Nous savons que vérité scientifique et vérité judiciaire ne coïncident pas toujours. Nous nous voyons d’autant plus comme des « passeurs » entre l’industrie et la justice, déterminés à ce que ces deux univers se comprennent enfin.